Andrew – Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent.
Nutsa – Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. C’est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
Mylène – Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.
Vero – Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis.
Andrew – Connaître ce n’est pas démontrer, ni expliquer. C’est accéder à la vision.
Nutsa – On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
Mylène – « Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel. Elles ne vous disent jamais : « Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu’il préfère ? Est-ce qu’il collectionne les papillons ? » Elles vous demandent : « Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ? Et combien gagne son père ? » Alors seulement elles croient le connaître. »
Vero – Le langage est source de malentendus.
Andrew – C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
Nutsa – La fin d’une chose marque le commencement d’une nouvelle.
Mylène – Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité. (Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.)
Vero – J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable, on ne voit rien, on n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence.
Andrew – C’est véritablement utile puisque c’est joli.
Nutsa – Les vaniteux n’entendent jamais que les louanges.
Mylène – Les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne.
Vero – Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c’est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications.
